Un beau week-end pour les résultats, mais pas sur l’eau, les conditions étaient hivernales !
Samedi, parcours côtiers de 27 miles en baie de Quiberon :
Nous avions 20/25 nœuds de vents avec des rafales à 35 nœuds et une grosse houle liée à une forte marée. On prend un peu de tension de sur le gréement !
A la 1ère marque, nous sommes dans le peloton de tête avec les A35, un grand bord de reaching pour traverser la baie de Quiberon. Notre A5 est prêt à être envoyé, mais par sécurité, nous contrôlons les bateaux derrière qui n’osent pas envoyé avec ces rafales à plus de 35 nœuds. Nous jouons la sécurité, bien que 2 des A35 se sauvent un peu. Et re-traversée de la baie au près avec la houle de face, le bateau marche bien, tellement bien que nous arrivons à sortir un figaro 2 sur cette remontée au vent et en négocions mieux notre layline, nous sommes toujours collés aux 3 A35. S’en suit un bord de reaching serré, puis une descende vers l’arrivée. Toujours par sécurité, nous envoyons notre A5 pour très vite le tangonner. Le bateau est stable et on descend bien. A 100m de l’arrivée, nous affalons pour empanner et finir que sous grand-voile. Cette tactique aura payé car nous nous intercalons parmi les A35.
Résultat 3ème en réel et 1er en compensé.
Dimanche, parcours côtiers de 18 milles
Nous avions entre 20 à 28 nœuds et toujours de la houle.
Pour continuer nos tests sur le gréement, nous jouons encore un peu dessus.
Pas très réveillé et un peu en retard, je ne sens pas la manche.
Nous partons légèrement en retard, mais choisissons le bon bord pour monter à la bouée de dégagement et nous nous retrouvons 1er des doubles, en même temps que les équipages. Nous jouons la sécurité et prenons notre temps pour chaque manœuvre, le spi est mis en place qu’une fois le passage des marques (tous ceux l’ayant préparé avant, chalutent), affalé bien avant pour tout soit rangé avant de repartir (il ne faut pas oublier que nous ne sommes que 2!). La descende vers la sortie de la baie de Quiberon, se fait avec des surfs à plus de 15 nœuds et toutes les manœuvres sont plus qu’anticipées car derrière les bateaux partent au lof, à l’abattée, éclatent leur spi. Après 3 remontées au près et 2 descendes sous spi, nous coupons la ligne, 1er en réel et 1er en compensé.
Nous avons aussi eu notre lot de souci, mais l’anticipation, nous a toujours permis de pouvoir les contrôler.
Le week-end fut dur, mais le résultat étant là, on oublie la fatigue, jusqu’au lendemain, où notre corps nous rappelle qu’on a un peu trop tiré dessus !